mardi, juillet 25, 2006

Un sit-in de soutien

cherkaoui khalid semmouni2003@yahoo.fr

المركز المغربي
Centre Marocain
لحقوق الإنسان
des Droits de l’Homme
Communiqué
Enfin : La pharmacie est ouverte
Un sit-in de soutien devant la pharmacie
Le sit-in devant la préfecture d’Essaouira est annulé

Le président du Centre Marocain des Droits de l’Homme Mr. Khalid Cherkaoui Semmouni et le président de l’Ordre Régional des Pharmaciens du Nord Mr. Mohamed Laghdaf Rhaouti (ex. président du Conseil National des Pharmaciens) se sont dirigés à Talmest, province d’Essaouira, le Lundi 24/07/2006 pour participer à un Sit-in qui aurait été organisé par le Centre Marocain des Droits de l’Homme en coordination avec des Pharmaciens devant la préfecture d’Essaouira dans le but d'exprimer leur solidarité avec le pharmacien Abdelaziz Mahi, dont sa pharmacie a fait l’objet de fermeture par le Pacha de la commune de Talmest de manière illégale . Etaients présents dans ce sit-in des membres de l’Alliance Nationale des Pharmaciens du Parti de l’Istiqlal , des membres du Conseil Régional des Pharmaciens du Nord. Il est à signaler que la fermeture de ladite pharmacie doit être basée, conformément à la loi en vigueur sur une décision de Mr le secrétaire Général du Gouvernement à l’issu d’une proposition du Conseil National de l’Ordre des Pharmaciens.
C’est ainsi, le Centre Marocain des Droits de l’Homme a dénoncé cet acte illégal par un communiqué du Bureau National et a saisi Monsieur le Ministre de l’Intérieur ainsi que le Secrétaire Général du Gouvernement pour intervenir d’urgence afin d’annuler ladite décision qui met en cause les principes de l’Etat de Droit et le nouveau concept d'autorité.
Le lundi 24/07/2006, à 09 heures du matin, le Pharmacien a pris l’initiative d’ouvrir sa Pharmacie, rien ne s’est passé. Les militants ont organisé un sit-in de soutien devant la Pharmacie de 10h à 10h20 du matin. Le sit-in prévu devant la Préfecture d’Essaouira est annulé.

Fait à Essaouira, le 24/07/2006
Le Président du CMDH

dimanche, juillet 23, 2006

ACTE DE SOLIDARITÉ AVEC L'ASSOCIATION DES DIPLÔMÉS CHOMEURS DU MAROC





CGT PARTICIPE DANS UN ACTE DE SOLIDARITÉ AVEC L'ASSOCIATION DES DIPLÔMÉS CHOMEURS DU MAROC À TANGER





Samedi 22 juillet, environ 20 camarades de la CGT iront la concentration qu'organise l'ANDCM.





Suivant l´accord de la Rencontre Internationale sur le Chômage, tenu à Rabat les jours 13 et 14 mai, l'ANDCM et la CGT ont convoqué un sit-in à Tanger pour demander la reconnaissance légale l'Association, de mesures concrètes contre le chômage et un salaire social pour les chômeurs marocains. Après la concentration, aura lieu une assemblée conjointe entre les affiliés des deux organisations pour continuer à fortifier les liens d´unité et solidarité entre les deux organisations.





L'appui mutuel entre les travailleurs des deux rives du détroit est la clé pour améliorer les conditions de vie et combattre ensemble par une société plus juste.






SECRÉTARIAT PERMANENT DE CGT-A





CGT PARTICIPA EN UN ACTO DE SOLIDARIDAD CON LA ASOCIACIÓN DE DIPLOMADOS EN PARO DE MARRUECOS EN TÁNGER





El sábado 22 de julio, unos 20 compañeros de la CGT acudirán la concentración que organiza la Asociación de Diplomados en Paro de Marruecos








Según acuerdo del Encuentro Internacional sobre el Paro, celebrado en Rabat los días 13 y 14 de mayo, la ANDCM y la CGT han convocado una concentración en Tánger para pedir el reconocimiento legal de la Asociación, medidas concretas contra el paro y un salario social para los parados marroquíes.





Tras la concentración, se celebrará una asamblea conjunta entre los afiliados de ambas organizaciones para seguir fortaleciendo los lazos de unidad y solidaridad entre ambas organizaciones





El apoyo mutuo entre los trabajadores de ambos orillas del estrecho es la clave para mejorar las condiciones de vida y luchar juntos por una sociedad más justas.




SECRETARIADO PERMANENTE DE CGT-A

Appel à des actions internationales





14 Septembre 2006 :
Appel à des actions internationales
de protestation contre les IFI




Lors de la seconde réunion internationale sur la résistance et les alternatives à la domination de la dette réunie fin septembre 2005 , des représentants de mouvements et d'organisations provenant de 53 pays se sont mis d'accord sur des initiatives conjointes pour les prochaines années. L'une d'elles est l'appel à des actions internationales contre les IFI en 2006. Ce qui suit est une déclaration qui exprime une critique du rôle et des actions des institutions financières internationales. C'est aussi un appel à signatures adressé aux mouvements sociaux, aux organisations populaires, aux ONG, aux groupements citoyens, aux organisations communautaires, aux syndicats, aux organisations de la classe ouvrière et aux mouvements politiques afin de mener une campagne commune contre les IFI sur la base d'une plateforme commune. Il s'agit d'organiser des mobilisations coordonnées dans différents pays du 14 au 20 septembre 2006, culminant pendant l'Assemblée générale d'automne de la Banque mondiale et du FMI qui se tiendra les 19 et 20 septembre 2006 à Singapour. Nous invitons votre mouvement : . à signer la déclaration, . à la faire circuler dans tous les réseaux et organisations avec lesquels vous êtes en contact, . à participer activement à la mise en œuvre de cet appel et des actions qu'il implique.




APPEL
Depuis plus de soixante ans, le Fonds monétaire international et la Banque mondiale, ainsi que leurs partenaires, les banques régionales de développement et les agences de crédit à l'exportation, ont utilisé le capital financier international pour exercer leur contrôle et restructurer les sociétés du Sud. Cela s'est fait dans l'intérêt des multinationales et de l'agenda économique ainsi que géopolitique d'une poignée de pays riches qui contrôlent ces institutions.
Les dommages causés à la vie des populations, aux communautés, à l'environnement, à l'économie ainsi qu'aux structures politiques dans le Sud ont été profonds et ont généré de nombreuses résistances à l'encontre de ces institutions.
En dépit de preuves avérées et d'innombrables témoignages sur la destruction, le déplacement et la dépossession causées par leurs politiques et leurs opérations, ces institutions ont persisté à légitimer leur rôle et se sont présentées ces dernières années comme championnes de la « réduction de la pauvreté » et de la « bonne gouvernance ».
Cette année 2006, nous intensifierons notre lutte contre ces organisations avec pour objectif d'augmenter le niveau de coordination internationale et d'action en commun. Nous nous engageons en particulier à organiser différentes formes de mobilisation dans de nombreux pays de la planète à l'occasion de l'Assemblée annuelle de septembre de la Banque mondiale et du FMI. Cela devrait englober de nombreuses activités et actions à proximité de la tenue de la réunion à Singapour entre le 14 et le 20 septembre.
Nous en appelons à toutes les organisations populaires, les mouvements sociaux, les organisations de travailleurs, les mouvements de femmes, les groupes paysans, les organisations communautaires, les ONG, les forces politiques et tous les citoyens qui se sentent concernés partout dans le monde à se joindre à nous pour élaborer des actions vigoureuses dans le but d'attirer l'attention du monde sur les ravages causés par le FMI, la Banque mondiale, les banques régionales de développement, les agences de crédit à l'exportation et le système néolibéral global dont ils sont les instruments.
Nos actions devront mettre en avant des problématiques et des appels qui expriment les impacts particuliers de ces institutions dans chacun de nos pays mais qui devront également être unitaires sur les demandes globales suivantes :




1. Annulation immédiate à 100% des dettes multilatérales comme partie de l'annulation totale des dettes réclamées au Sud sans conditionnalités imposées par l'extérieur.
Les conséquences inhumaines et destructrices de la domination de la dette que les institutions financières internationales contribuent largement à perpétuer sont une preuve du mensonge propagé par ces institutions quand elles affirment qu'elles travaillent à la « réduction de la pauvreté » et au « financement du développement ».
Les initiatives d'annulation de dette par les institutions financières internationales ne concernent qu'une toute petite partie de la dette réclamée au Sud. Pire encore, ces initiatives vont de pair avec des conditionnalités qui minent la souveraineté des peuples dans la définition de leur propre voie vers le développement. Ces conditionnalités ont prouvé leurs effets nuisibles et maintiennent les économies du Sud sous le joug du profit privé.
L'annulation d'une petite partie de la dette peut libérer des fonds qui peuvent certes être utilisés ponctuellement pour des services fondamentaux mais elle ne libère pas le Sud de la chaîne de l'endettement. L'annulation doit être de 100%.
Et dans une perspective immédiate, nous soulignons les cas les plus urgents - la plupart des pays africains, Haïti, le Népal, les pays touchés par le Tsunami et d'autres récemment dévastés par les catastrophes naturelles, les pays ravagés par la guerre et d'autres qui passent par des crises économiques et sociales sévères.
Nous rejetons le cadre de « soutenabilité de la dette » mis en avant par les institutions financières internationales. Il n'y a pas de niveau de dette soutenable dans un système économique global fondé sur la domination et l'exploitation des économies et des ressources du Sud. Ce cadre est un moyen par lequel les institutions justifient le maintien de « l'endettement » des pays du Sud.
La persistance du « cadre de soutenabilité de la dette » marque également un refus de répondre à la question plus fondamentale du caractère illégitime des dettes. Cette illégitimité est dénoncée par le Sud. Les peuples du Sud ne doivent pas avoir à payer pour des dettes illégitimes : des dettes dont ils n'ont pas profité, des dettes qui ont financé des projets ayant causé le déplacement de communautés et des dommages à l'environnement, des dettes qui ont servi à la corruption ou à des projets ayant échoué, des dettes contractées par des moyens non démocratiques et frauduleux, des dettes aux termes léonins et aux conditions nuisibles, des dettes qui ont soutenu la militarisation et les dictatures, des dettes contractées dans le contexte de relations internationales d'exploitation, des dettes que les pays du Sud ont remboursées maintes et maintes fois.
Alors que les dettes financières réclamées aux pays du Sud représentent le montant incroyable de 2.600 milliards de dollars, le Nord doit en fait aux peuples du Sud une dette beaucoup plus importante. C'est la dette historique, économique, sociale et écologique accumulée, avec la complicité des élites locales du Sud, au cours de siècles de pillage et d'exploitation.
Le FMI et la Banque mondiale doivent endosser le coût de l'effacement des dettes qui leur sont dues en utilisant le fonds de la Banque destiné à pallier les pertes (et évalué en date du 30 juin 2005 à 3 milliards de dollars) ainsi que les gains accumulés (évalués au 30 juin 2005 à 27 milliards de dollars) et les stocks d'or du FMI. Alors que l'once d'or dépasse actuellement au taux du marché 600 dollars, les 103,4 millions d'once d'or du FMI ont une valeur de plus de 60 milliards de dollars au lieu des 9 milliards inscrits dans les livres de comptes du FMI.




2. Réalisation d'un audit externe ouvert, transparent et participatif des opérations d'emprunts et des politiques relatives aux prêts des institutions financières internationales, à commencer par la Banque mondiale et le FMI.
Les campagnes dette, les mouvements sociaux, les organisations populaires et les ONG sont maintenant impliqués dans la préparation et la mise en œuvre d'audits citoyens sur la dette, audits revendiqués depuis les pays du Sud. Parallèlement, ils en appellent aux gouvernements du Sud pour qu'ils organisent des audits gouvernementaux, ouverts et participatifs (par exemple au sein des parlements) de ces dettes. Ces audits visent à examiner les origines et les causes du problème de la dette, prenant en compte leurs effets et impacts, mettant en lumière le caractère douteux et illégitime des dettes, identifiant les responsabilités, établissant et renforçant des changements urgents dans les politiques nationales sur la dette et les questions connexes.
Nous demandons aux institutions financières internationales qu'elles se soumettent à des audits indépendants sur les prêts qu'elles ont effectués, leurs politiques de prêts, leurs processus et opérations de prêt ainsi que les termes et conditionnalités des prêts et qu'elles prennent actes des effets et impacts. Ces audits doivent rechercher la culpabilité et la responsabilité de ces institutions financières internationales et la restitution et les réparations dont elles sont redevables.
Les institutions financières internationales ont récemment accru leurs efforts pour se présenter comme les champions de la bonne gouvernance et ont annoncé un renouveau d'efforts et de stratégies pour lutter contre la corruption. Nous défions ces organisations de commencer par elles-mêmes et d'examiner comment elles ont été impliquées dans la création et dans l'exacerbation de ce problème de corruption. Des audits externes indépendants concernant ces prêts devront inclure cette question. De plus la corruption doit être vue comme un problème systémique qui concerne également le secteur privé et en particulier les transnationales.




3. Arrêter l'imposition de conditionnalités et la promotion de politiques et de projets néolibéraux.
Via les conditionnalités attachées à leurs prêts et leurs programmes, le FMI et la Banque mondiale ont réussi à restructurer l'économie globale. L'utilisation des « programmes d'ajustement structurel » à partir du début des années 1980 dans des pays surendettés ont obligé la plupart des pays du Sud à mettre sur pied des politiques économiques imitant celles des pays industrialisés, en dépit de leur caractère totalement inadapté. L'imposition de politiques néolibérales a eu de multiples conséquences négatives pour les peuples du Sud : les économies ont privilégié les exportations au lieu de chercher à satisfaire le marché intérieur, leurs industries de transformation ont été éliminées, un pourcentage élevé d'entreprises nationales a été racheté par le capital étranger, des entreprises publiques renommées ont été privatisées, la santé publique et d'autres secteurs sociaux ont été laminés par des décennies d'absence de financement, les ressources naturelles sont surexploitées, de nombreux petits producteurs et petits commerçants conduits à la faillite par l'absence de crédit et de subsides et un chômage massif.
Notre lutte contre la domination de la dette est menée en grande partie pour obtenir la fin des conditionnalités que les gouvernements endettés sont forcés d'accepter. Pour les actions de septembre 2006, nous exigeons :
a) Pour marquer le 50eme anniversaire de la Société financière internationale (SFI) du groupe Banque mondiale - arrêter le soutien des IFI à la privatisation des services publics et l'utilisation de ressources publiques à des fins de création de profits pour le privé.



Le FMI et plus encore la Banque mondiale ont été les principaux initiateurs du mouvement global en faveur de la privatisation des services fondamentaux. Ils ont été rejoints là-dessus par d'autres institutions financières comme les banques régionales de développement et les agences de crédit à l'exportation.
Les institutions financières internationales soutiennent la privatisation des services publics à travers des conditionnalités politiques, le financement de projets qui préparent la voie à la privatisation. Elles fournissent de l'assistance technique à la préparation des études de faisabilité ainsi qu'aux processus de mise en œuvre, et même un soutien direct aux entreprises privées qui remplacent les entreprises publiques. La Société financière internationale joue un rôle fondamental en fournissant des assurances contre le risque ainsi qu'une assistance en capitaux pour ces entreprises privées. Elle facilite même le travail du gouvernement pour le renflouement de ces entreprises lorsqu'elles traversent des difficultés.
L'accent continu est mis sur la privatisation des services fondamentaux tels que l'approvisionnement en eau - ou lorsqu'aucune société n'est intéressée par l'achat de ce service, la mise en place de contrats de leasing ou de service - et la « commercialisation » même de services vitaux comme ceux liés à la fourniture d'aliments. Ces services sont maintenant basés sur les lois du marché en tant que seul principe organisateur pour l'efficacité des économies en dépit des preuves innombrables contredisant ce principe. Les privatisations de l'eau dans le Sud qui se sont soldées l'une après l'autre par des échecs n'ont pas fait dévier les IFI de leur objectif d'arracher les avoirs du secteur public pour les offrir au privé.
Notre message à la Société financière internationale est claire : nous refusons que davantage de ressources publiques aillent alimenter le profit privé.




b) Arrêter le financement et l'implication des IFI dans des projets dommageables pour l'environnement à commencer par les grands barrages et les industries extractives (pétrole, gaz et mines).
Les institutions financières internationales se prétendent à la pointe du combat contre le changement climatique et la destruction de l'environnement. L'utilisation d'une rhétorique habile ainsi que des engagements plus fermes et de nouvelles stratégies, ne peuvent masquer le fait que bien des projets conçus, mis en œuvre et soutenus par les institutions financières internationales violent les normes ainsi que les procédures de sécurité bien modestes reconnus par ces institutions et provoquent des problèmes environnementaux massifs en plus des problèmes sociaux.
La Banque mondiale elle-même a une dette considérable envers les peuples du Sud, pour son financement de mégaprojets comme des barrages hydro-électriques, des mines, des pipelines et des projets d'exploration et de développement pétrolier qui ont déplacé des populations et entraîné des dommages environnementaux considérables. La Banque mondiale a refusé de mettre en place les principales recommandations de sa propre évaluation des industries extractives (Extractive Industries Review) dont :
1) le principe que les communautés confrontées à des projets d'extraction doivent donner leur consentement libre, en étant préalablement informées de toutes les conséquences sur leur environnement ; 2) l'élimination progressive de tout investissement dans les projets d'extraction.
La Banque mondiale se prétend à la pointe dans la question du changement climatique avec le développement du marché des émissions de gaz carbonique qui représente un autre exemple tragique du fondamentalisme du marché. Le fait de confier cette question aux solutions de marché de la Banque mondiale permet de détourner l'attention des principaux pollueurs que sont les pays du Nord, où une consommation excessive menace la survie de la planète et des espèces qui y vivent. Alors que la Banque mondiale revendique le leadership dans le développement de sources d'énergie alternatives, elle dédie en fait des ressources beaucoup plus importantes au développement de sources d'énergie conventionnelles. Elle est en effet le principal bailleur de fonds de projets produisant du gaz à effet de serre.




c) Arrêter immédiatement l'imposition de conditions qui exacerbent les crises sanitaires comme la pandémie du SIDA et verser des dommages et intérêts pour avoir rendu payants l'éducation publique et les soins de santé.
Les politiques des IFI ont aggravé les crises sanitaires comme la pandémie du SIDA de plusieurs manières. Les mesures d'austérité ont réduit les budgets de santé et empêché l'engagement d'enseignants et de travailleurs de santé dont les pays du Sud ont un besoin critique. Ils ont également empêché l'accès aux hôpitaux et à l'école en imposant des politiques de recouvrement des coûts. Les politiques macroéconomiques que les IFI ont imposées les 25 dernières années - y compris l'austérité fiscale, les taux d'intérêt élevés, la libéralisation commerciale unilatérale et la privatisation des services fondamentaux - ont conduit à l'augmentation des tarifs et un recul des indicateurs sociaux.
Les IFI ont une dette sociale énorme vis-à-vis des pays dont les services publics ont été détruits par leurs politiques. Leurs créanciers sont les femmes des pays du Sud qui ont dû déployer des efforts colossaux pour tenter d'accéder aux soins de santé, à la nourriture, à l'éducation, à l'eau et aux autres biens et services fondamentaux que les politiques des IFI ont mis hors de portée des populations. La Banque mondiale et le FMI devraient financer l'éducation primaire universelle gratuite et les soins de santé de base au titre de réparation ou de restitution pour les dommages occasionnés par leur action.
Nous investirons les rues et les places pendant la semaine du 14 au 20 septembre à Singapour et dans le monde entier. Nous sommes unis dans notre appel pour mettre fin à la destruction des économies du Sud par le FMI, la Banque mondiale, les Banques régionales multilatérales et les pays qui les contrôlent.
Nous appelons les militants à nous avertir des actions qu'ils ont planifiées ainsi que des résultats de ces actions pour que nous puissions en faire la publicité.



Nous soussignés organiserons et soutiendrons des mobilisations coordonnées dans différents pays du 14 au 20 septembre 2006 culminant pendant l'Assemblée générale d'automne de la Banque mondiale et du FMI qui se tiendra les 19 et 20 septembre 2006 à Singapour.
Les organisations désirant signer cet appel peuvent transmettre dès à présent le nom de l'organisation, nom de la personne contact, (Email/ Tél/Fax) ainsi que l'adresse postale aux contacts suivants :

CADTM (secrétariat international),
345 Avenue de l'Observatoire, 4000 Liège,
Belgique
Tel : (32) 4 226 62 85

Jubilee South (secrétariat international),
49-B Mapagbigay Street, Central district, Quezon city,
Philippines, Tel/fax : (63-2) 929-3134


SIGNATAIRES ACTUELS :

CADTMCOALITION DES ALTERNATIVES AFRICAINES DETTE ET DEVELOPPEMENT (CAD) Mali MARCHE MONDIALE DES FEMMES Côte d'IvoireFORUM NATIONAL SUR LA DETTE ET LA PAUVRETE (FNDP) Côte d'Ivoire APASH BrazzaATTAC FranceDIALOGO 2000 ArgentinePAPDA HaitiJUBILEU BRAZILFREEDOM FROM DEBT COALITION PhilippinesINDIA SOCIAL ACTION FORUM (INSAF) IndeINTERNATIONAL NGO FORUM ON INDONESIAN DEVELOPMENT (INFID) Indonésie ASIAN REGIONAL EXCHANGE FOR NEW ALTERNATIVES (ARENA) AsieSOUTH ASIA ALLIANCE FOR POVERTY ERADICATION (SAAPE) Asie du SudCOMMUNITY DEVELOPMENT LIBRARY BangladeshRURAL RECONSTRUCTION NEPALSOLIDARITY AFRICA NETWORK Kenya FORUM FOR AFRICA ALTERNATIVES SénégalSOUTHERN AFRICA PEOPLES SOLIDARITY NETWORK Afrique australeKENYA DEBT RELIEF NETWORK (KENDREN) KenyaMOVEMENT FOR NATIONAL LAND AND AGRICULTURAL REFORM (MONLAR) Sri Lanka WORKING GROUP ON POWER SECTOR RESTRUCTURING (WGPSR) IndonésieCENTRE FOR ORGANISATION, RESEARCH & EDUCATION (CORE) IndeRESEAU NATIONAL DETTE ET DEVELOPPEMENT (RNDD) NigerONG EDP NigerPAKISTAN FISHERFOLK FORUM (PFF) Pakistan HONG KONG CONFEDERATION OF TRADE UNIONS (HKCTU) Hong KongALTERNATIVE INFORMATION AND DEVELOPMENT CENTRE (AIDC) Afrique du SudASIA-PACIFIC FORUM ON WOMEN, LAW AND DEVELOPMENT (APWLD) Asie-PacifiqueCENTER FOR CIVIC INITIATIVES Azerbaidjan 50 YEARS IS ENOUGH USAJATAM - MINING ADVOCACY NETWORK IndonésieJUBILEE KYUSHU ON WORLD DEBT AND POVERTY JaponPARTNERSHIP FOR DEVELOPMENT IN KAMPUCHEA (PADEK) Cambodge CENTRE NATIONAL DE COOPERATION AU DEVELOPPEMENT (CNCD) Belgique ALIANZA POR LA SUSTENABILIDAD ECOLOGICA Y JUSTICIA SOCIAL (ALIANZA VERDE) Honduras MAURITIUS ACTION FOR DISARMAMENT AND PEACE (MADAP) Ile Maurice

vendredi, juillet 21, 2006

المنتدى الاجتماعي العالمي

halhoul2 otman yaktan_1@yahoo.fr


المنتدى الاجتماعي العالمي
الثاني حول الهجرات 2006 بمدريد

قرر المجلس البلدي لمقاطعة "ريفاس فاسيا مدريد"بالعاصمة الاسبانية مدريد،رفع أهم تحدي في تاريخه باحتضان افتتاح أشغال المنتدى الاجتماعي العالمي الثاني حول الهجرات أيام :22-23-24 من شهر يونيو المنصرم .وقد استضاف المنتدى ألف و ستمائة مشارك من ثمانين بلد من جميع القارات.وكان الهدف العام هو ضمان نجاح هدا الحدث من قبل كل الهيئات السياسية و مختلف الجمعيات المحلية والمتطوعين المبادرين إلى التنسيق بالانخراط في واراش التحضير مند عدة شهور ،اشتغل الجميع ضد الساعة لتوفير الإمكانيات والوسائل اللازمة لنجاح أيام المنتدى.
ومن بين أهم المنظمات المساهمة في تنظيم المنتدى لهده السنة "المجلس الاسباني لمساعدة اللاجئين "و"فدرالية الجمعيات العمومية للمهاجرين" وجمعية "خوف المستبعدين" البرازيلية وهي عبارة عن حركة اجتماعية يشمل محيط تحركاتها كل أرجاء أمريكا اللاتينية . وكانت قاعة الاجتماعات "بلار بريديم"على موعد مع استقبال المشاركين في الجلسة الافتتاحية وبقية الأشغال المكثفة ،وكذلك قاعات العروض بالمركز الثقافي"فريدريكو كارسيا لوركا"التي دارت داخلها مختلف نقاشات الاوراش الموضوعاتية حول تأثيرات العولمة ،والحقوق المدنية و السياسية والتعذيب و الهجرة والإرهاب وانتهاكات حقوق الإنسان ،وحركات الهجرة،ومعدلات التدفق ،وشبكات مافيا الهجرة،وقوانين الهجرة واللجوء،وظروف العيش وأنماط التعايش ،والسياسات العمومية ،والتهميش الاجتماعي ،والاتصال والإعلام.
وانخرطت حشود المشاركين في نقاشات وجدالات مفتوحة لمختلف المحاور التي أثارها مندوبو أكثر من ألف منظمة فاعلة في مجال الهجرة على المستوى العالمي طيلة الأيام الثلاث للمنتدى تحت شعار:"من اجل مواطنة شاملة وحقوق الإنسان.وعالم آخر شيء ممكن ". وختم المنتدى الاجتماعي العالمي الثاني حول الهجرات بمدريد أشغاله يوم السبت 24 يونيو بإعلان "ريفاس"تضمن مجموعة من الاقتراحات الموجهة لحكومات دول العالم للمطالبة باحترام حقوق الإنسان ،وكدا معاملة الأفراد الدين يغادرون أماكنهم الأصلية لسبب أو آخر بكرامة ،ويعتقد المشاركون أن:"الهجرة هي مسار له مكانته،في الوقت الراهن ،ضمن إطار العولمة ،ولا يمكن تحليلها خارج دلك.ولا يمكن مقاربتها كموضوع مقتصر على الحدود,أو أبواب الداخل،فانه بالأحرى مسار اقتصادي و سياسي وثقافي مرتبط مباشرة بالنتائج التي يفرضها نموذج الرأسمالية الليبرالية الجديدة و مخلفاتها عالميا." وبالإضافة إلى دلك أعلن المشاركون في البيان الختامي أن:"السياسات الاقتصادية والثقافية تستند على العولمة المعاصرة ،فتعرقل تطور الإنسان ودعمه،انطلاقا من مصالح و حاجيات كل المجتمعات."ويصرحون في هدا الاتجاه بأنهم :"لايقبلون أن ترتبط الهجرة بالأمن وان تستعمل كعملة للصرف بين الحكومات خلال الحملات الانتخابية." وفي الأخير طالبوا ب:"المصادقة ،والموافقة،والعمل على تطبيق المعاهدات الدولية لحقوق العمال المهاجرين و عائلاتهم."كما تضمن البيان فقرات تتعلق بوضعية المرأة والاعتراف بدور النساء المهاجرات الرئيسي ،والمطالبة بتغيير النظرة السائدة الناقصة باعتبارها دائما ضحية.
وتقرر خلال المنتدى تنظيم الملتقى القادم في نيروبي عاصمة كينيا التي تعهدت بتنظيم المنتدى الاجتماعي العالمي الثالث 2007 على الرغم من انه بالنسبة للمهاجرين ليس هناك تاريخ ولامكان ،فإنهم اتفقوا مع دلك على فتح فضاء للتعبير الجماعي عن الخارطة العالمية للمهاجرين التي سيتم تداولها في المنتدى المقبل
عثمان حلحول

mercredi, juillet 19, 2006

SANCTIONS CONTRE L’ÉTAT D’ISRAËL !

UNION JUIVE FRANÇAISE POUR LA PAIX
BOMBARDEMENT DE LA PALESTINE ET DU LIBAN :
SANCTIONS CONTRE L’ÉTAT D’ISRAËL !
Les interventions massives et meurtrières de l’armée israélienne contre les peuples palestinien et libanais s’appuient sur un même prétexte : l’arrestation d’un ou deux soldats israéliens et la demande de libération de prisonniers politiques en échange de celle de ces soldats. Pour Israël, État raciste et ethnique, s’en prendre à quelques soldats qui servent sa politique justifie d’écraser un peuple entier, libanais ou palestinien, de détruire ses infrastructures, ses maisons, sa population civile.L’offensive israélienne a déjà fait près de 200 morts palestiniennes et libanaises. L’UJFP réaffirme son opposition à toute action armée visant des civils, qu’ils soient Palestiniens, Libanais ou Israéliens. Si le Hezbollah a bombardé des objectifs civils israéliens, avec les conséquences qu’on connaît (8 morts, 50 blessés), c’était en réponse aux bombardements massifs d’objectifs civils au Liban par l’armée israélienne. L’attaque israélienne a été déclenchée à la suite de l’enlèvement de deux soldats, ce qui était un acte de guerre et non une attaque de civils. Elle a pris des proportions sans commune mesure avec les actions du Hezbollah.Peu importe à Israël que le peuple palestinien se batte pour son droit à exister et à vivre dignement, peu importe à Israël que le Hezbollah ne représente politiquement qu’une partie de la population libanaise. C’est la logique du « choc des civilisations » qui est à l’ouvre : Israël prétend défendre les valeurs du monde occidental, du monde prétendument civilisé, au sein d’un Proche et d’un Moyen-Orient de culture prétendument arriérée. Et les États occidentaux, y compris l’État français, déclarent alors qu’Israël a le droit de se défendre . Tant qu’Israël restera un agent au service des États-Unis et de leurs alliés, tant qu’il refusera de devenir un État s’intégrant dans la réalité proche-orientale, assurant les mêmes droits à tous ses habitants et nouant des relations d’égal à égal et constructives avec les peuples qui l’entourent, la guerre continuera.Dans cette situation, la reconnaissance des droits du peuple palestinien est une cause essentielle. Face à sa volonté de détruire la Palestine et d’empêcher la solidarité des autres peuples de la région, Israël ne reculera que si un rapport de force l’y contraint, à l’instar de ce qui s’est produit pour l’Afrique du Sud à l’époque de l’apartheid.C’est pourquoi nous appelons à des sanctions internationales, à un désinvestissement économique et à un boycott des produits et services israéliens jusqu’à la fin de l’occupation.Le 18/07/2006HALTE A LA FOLIE MEURTRIÈRE DE L’ÉTAT D’ISRAËL !
SOLIDARITÉ AVEC LES PEUPLES PALESTINIEN ET LIBANAIS !
UJFP
Union Juive Française pour la Paix (UJFP),
21 ter rue Voltaire, 75011 PARIS
Tél. : 01 42 02 59 76 •
Fax : 01 42 02 59 77 • e-Mail : ujfp@filnet.fr

Resistance Now !

mhamed khouya khouya_mhamed@yahoo.fr

Resistance Now !
المقاومة الآن


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www.fromisraeltolebanon.org

AIDEZ-NOUS A LES AIDER URGENCE LIBAN ...

Le Wen, 19 jul 2006 18:31:18 +0200,
Secours Islamique mails@secours-islamique.org





URGENCE LIBAN ...
Le secours Islamique se mobilise et lance un appel à la solidarité


Chère Donatrice, cher Donateur,

Depuis le 12 juillet dernier, l’escalade de violence au Liban a fait plus de 200 morts et environ 500 blessés, essentiellement des civils. 400 000 personnes ont fui leur domicile à cause du conflit. Les infrastructures ont été gravement touchées: électricité, routes, ponts, aéroports, rendant très difficile l'accès aux services sociaux vitaux.
Aidez-nous à sauver des vies !
Devant cette situation critique, le Secours Islamique a débloqué un premier fonds d'urgence d'un million d'euros pour venir en aide aux victimes. Mais des fonds supplémentaires sont nécessaires pour subvenir aux besoins des populations en eau potable, nourriture, couvertures, kits d'hygiène et soins médicaux.
Le Secours Islamique France s'apprête à envoyer un convoi humanitaire contenant du matériel de première urgence pour secourir les victimes, en coordination avec la Délégation à l'Action Humanitaire du Ministère des Affaires Étrangères.
Le Secours Islamique vous lance un appel à la solidarité en faveur des populations touchées : Envoyez vos dons à l’ordre du Secours Islamique. Merci à tous de votre soutien.

Secours Islamique
(www.secours-islamique.org)
AIDEZ-NOUS A LES AIDER


Secours Islamique,
52-58 Bd Ornano 93285 Saint-Denis cedex FRANCE
Tél. : 01 49 17 17 17
Fax : 01 49 17 17 18

mardi, juillet 18, 2006

تنديدا بالقوانين الانتخابية الإقصائية

maski abdelkader <maskiabdelkader@yahoo.fr>





نظم
الحزب الاشتراكي الموحد
مهرجانا خطابيا تنديدا بالقوانين الانتخابية الإقصائية
بمشاركة الأحزاب المكونة لتجمع اليسار الديمقراطي يوم 15/07/06 على الساعة السادسة مساء بقاعة الشبيبة والرياضة بأكادير
مقتطفات من كلمة النهج الديمقراطي بالمناسبة والتي ألقاها الكاتب المحلي للنهج الديمقراطي
ونحن، في النهج الديموقراطي، وبغض النظر عن موقفنا من الإنتخابات، نعتبر أن هذه الإجراءات الجديدة ما هي سوى حلقة تنضاف إلى سلسلة أخرى من الإجراءات وإلى الإطار العام الذي يحدده الدستور لمنع شعبنا من تقرير مصيره وإقصائه من التعبير الحر والنزيه عن إرادته إن اليسار الجذري يوجد الآن في وضع لا يحسد عليه. وسبب ذلك يرجع إلى أن داخل بعض مكوناته يسود الإعتقاد أن هناك داخل السلطة، وفي أعلى مستوياتها، توجه ديموقراطي يريد فعلا وليس قولا فقط وضع البلاد على سكة الإنتقال الديموقراطي
إن النهج الديموقراطي يدعو إلى
العمل بسرعة على إحياء هياكل تجمع اليسار الديموقراطي وتعميمها وتفعيل برنامج التجمع
السعي بسرعة إلى بناء جبهة وطنية من أجل الديموقراطية الحقيقية وضد الليبرالية المتوحشةإننا لا يمكن أن نحقق إنتصارات دون بناء جبهة واسعة تضم كل القوى السياسية والنقابية وقوى المجتمع المدني الديموقراطية الحقوقية والنسائية والشبابية وحركة المعطلين والحركة الأمازيغية الديموقراطية والجمعيات الثقافية وجمعيات الأحياء والصحافة المستقلة والديموقراطية

إن اليسار الجذري إذا أراد أن يلعب دوره التاريخي وأن يسيد المشروع الديموقراطي، عليه أن يستفيق من أوهامه وأحلامه الوردية وأن يحدد بوضوح من هم أعداؤه ومن هم أصدقائه وأن يستعيد تقاليده النضالية المرتكزة إلى التفاني في خدمة مصالح الكادحين والإلتحام بهمومهم وقيادة نضالاتهم والجرأة والشجاعة في طرح والدفاع عن مطالبهم الديموقراطية والإجتماعية والثقافية والاقتصادية وأن يعمل على لف أوسع جبهة حوله


mardi, juillet 11, 2006

Nous, Parlementaires signataires

FLAUTRE Hélène hflautre@nordnet.fr


Dans la perspective de la Conférence ministérielle de Rabat sur la migration et le développement des 10 et 11 Juillet 2006

APPEL DES PARLEMENTAIRES POUR LE RESPECT DES DROITS DES MIGRANTS ET DES DEMANDEURS D'ASILE



Nous, Parlementaires signataires, souhaitons que le respect des droits fondamentaux des migrants et demandeurs d'asile soit au cœur de la conférence euro-africaine sur la migration et le développement, des 10 et 11 juillet à Rabat.

Nous rejetons les dérives généralisées menant à une quasi militarisation des frontières, à la banalisation de l'enfermement des migrants, au transfert vers les pays tiers de la responsabilité de la prise en charge des personnes et du maintien des migrants et des demandeurs d'asile dans les pays d'origine et de transit.

De telles pratiques ont des conséquences directes sur les migrants, en terme de violation de leurs droits fondamentaux et vont jusqu'à porter atteinte à leur vie. Souvent, les migrants refoulés le sont vers des pays où ils risquent d'être soumis à des actes dégradants, cruels et inhumains. Ces pratiques entravent, notamment, le droit de quitter son pays, la liberté de circulation, le droit de demander protection aux frontières, le principe de non refoulement, le droit à une vie privée et familiale, le droit à l'éducation, le droit d'accès aux soins de santé, ...

Nous, parlementaires signataires, demandons aux participants à la conférence ministérielle de Rabat de centrer leurs travaux sur la responsabilité première des Etats en matière de protection des migrants et des demandeurs d'asile.

Nous les appelons à ouvrir la conférence aux représentants de la société civile d’Afrique subsaharienne, d’Afrique du Nord et d’Europe et à prendre en considération les recommandations formulées dans le manifeste non gouvernemental euro-africain sur les migrations, les droits fondamentaux et la liberté de circulation, adopté le 1er juillet 2006 à Rabat.

Premiers signataires:
Nom
Prénom
Fonction

Aita
Vincenzo
eurodéputé
Angoletto
Vittorio
eurodéputé
Arif
Kader
eurodéputé
Aubert
Marie-Hélène
eurodéputée
Beer
Angelika
eurodéputée,
Présidente de la délégation pour les relations avec l'Iran
Belohorska
Irena
eurodéputée
Bennahmias
Jean-Luc
eurodéputé
Brie
André
eurodéputé, Président de la délégation à la commission parlementaire mixte UE-Chili
Carlotti
Marie-Arlette
eurodéputée, Vice-présidente de la délégation à l'Assemblée parlementaire paritaire ACP-UE
Catania
Giusto
eurodéputé
De Brun
Bairbre
eurodéputée
Flautre
Hélène
eurodéputée, Présidente de la Sous-commission des droits de l'Homme
Gottardi
Donata
eurodéputé
Gruber
Lilli
eurodéputée, Présidente de la délégation pour les relations avec les États du Golfe, y compris le Yémen
Hammerstein
David
eurodéputé
Hazan
Adeline
eurodéputée
Horacek
Milan
eurodéputé
Hutchinson
Alain
eurodéputé, Vice-président de la délégation pour les relations avec les pays du Maghreb et l'Union du Maghreb arabe (y compris la Libye)
Ludford
Sarah
eurodéputée, Vice-présidente de la Commission temporaire sur l'utilisation alléguée de pays européens par la CIA pour le transport et la détention illégale de prisonniers
De Keyser
Véronique
eurodéputée
Isler Beguin
Marie-Anne
eurodéputée, Présidente de la délégation aux commissions de coopération parlementaire UE-Arménie, UE-Azerbaïdjan et UE-Géorgie
Krarup
Ole
eurodéputé
Lipietz
Alain
eurodéputé, Président de la délégation pour les relations avec les pays de la Communauté andine
Locatelli
Pia Elda
eurodéputée
Manolakou
Daiamanto
eurodéputé
Mastalka
Jiri
eurodéputé
Meyer
Willy
eurodéputé
Morgantini
Luisa
eurodéputée, Présidente de la Commission du développement
Musacchio
Roberto
eurodéputé
Napoletano
Pasqualina
eurodéputée
Onesta
Gerard
eurodéputé, Vice-président du Parlement européen
Pafilis
Athanasios
eurodéputé
Papadimoulis
Dimitris
eurodéputé
Pflueger
Tobias
eurodéputé, Vice-président de la délégation pour les relations avec les États du Golfe, y compris le Yémen
Portas
Ligwel
eurodéputé
Romeva
Raoul
eurodéputé
Roure
Martine
eurodéputée, Vice-présidente de la délégation pour les relations avec la République populaire de Chine
Seppanen
Esko
eurodéputé, Vice-président de la délégation à la commission de coopération parlementaire UE-Russie
Svensson
Eva-Britt
eurodéputée, Vice-présidente de la Commission des droits de la femme et de l'égalité des genres
Toussas
Georgios
eurodéputé, Vice-président de la délégation à la commission parlementaire mixte UE-Bulgarie
Triantaphyllides
Kyriacos
eurodéputé
Uca
Feleknas
eurodéputée
Van Lancker
Anne
eurodéputée
Vaugrenard
Yannick
eurodéputé
Wagenknecht
Sahra
eurodéputée
Zimmer
Gabriele
eurodéputée

Contact Presse:
Hélène Flautre
+32 486 96 86 13

jeudi, juillet 06, 2006

les migrations, les droits fondamentaux et la liberté de circulation




Manifeste de Rabat
Conférence non gouvernementale euro-africaine
sur les migrations,
les droits fondamentaux et la liberté de circulation

Nous, acteurs des sociétés civiles d’Afrique subsaharienne, d’Afrique du Nord et d’Europe, réunis en Conférence non gouvernementale euro-africaine les 30 juin et 1er juillet 2006 à Rabat, indignés par la guerre aux migrants qui s’amplifie d’année en année le long des côtes méditerranéennes et atlantiques, refusons la division de l’humanité entre ceux qui peuvent circuler librement sur la planète et ceux à qui cela est interdit, refusons également de vivre dans un monde aux frontières de plus en plus militarisées qui segmentent nos continents et veulent transformer chaque groupe de pays en forteresse.

Considérant que le respect de ce droit fondamental qu’est la liberté de circulation telle qu’énoncée dans l’article 13-1 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948 est une condition préalable à l’exercice des autres droits fondamentaux, et que cet article 13-1 posant comme un droit fondamental celui de pouvoir quitter son pays signifie nécessairement celui de pouvoir s’installer dans un autre pays ;

Considérant que les restrictions actuelles à la liberté de circulation restreignent uniquement celle des plus pauvres et reflètent non seulement la montée en puissance des nationalismes xénophobes mais aussi la peur élitiste des populations défavorisées ;

Considérant que, contrairement aux idées reçues, et comme l’a reconnu la CNUCED dans son rapport de 2004, c’est encore l’Afrique qui finance l’Europe alors que les écarts de revenus par habitants entre l’Europe et l’Afrique ne cessent de s’accroître ;

Considérant que les politiques sécuritaires font croire que les migrations sont un problème et une menace alors qu’elles constituent depuis toujours un phénomène naturel et que, loin d’être une calamité pour les pays développés, elles constituent un apport économique et culturel inestimable ;

Considérant que les mesures sécuritaires ne mettront pas fin aux flux migratoires, induits par de multiples facteurs, et que les expériences historiques de libre circulation des personnes ont montré que celle-ci ne limite ni la souveraineté ni la sécurité des Etats qui sont davantage menacées aujourd’hui par la libre circulation des capitaux ;

Considérant que le respect de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948 demeure un objectif qui doit être poursuivi par l’adoption de mesures visant à instaurer la liberté de circulation et la réhabilitation du droit d’asile d’une part et le respect effectif du droit au développement d’autre part ;

Nous exigeons :

· le renoncement à l’idéologie sécuritaire et répressive qui oriente aujourd’hui les politiques migratoires, notamment à « l’externalisation » de l’asile et des contrôles aux frontières, à la criminalisation des migrations, ainsi qu’à toute loi raciste, xénophobe ou discriminatoire ;
· la refondation des politiques migratoires sur la base du respect des droits humains, d’une réelle égalité des droits des personnes vivant sur un même territoire et, dans l’immédiat, de la régularisation de tous les migrants sans papiers ;
· la dépénalisation du délit de séjour irrégulier et de l’aide aux personnes contraintes à ce type de séjour ;
· l’annulation des accords de réadmission de personnes expulsées et l’abandon de toute négociation en ce sens par les Etats ;
· la suppression des visas de court séjour, de toutes les entraves posées à la sortie d’un territoire, et la justification détaillée et contrôlée des refus de visas d’établissement avec une stricte symétrie des conditions africaines et européennes de délivrance de ce type de visas ;
· la fermeture de tous les lieux d’enfermement et autres dispositifs de blocage des personnes aux frontières ;
· l’abolition de toutes les mesures faisant obstacle aux possibilités de regroupement familial ;
· l’application complète et sincère de tous les instruments de protection internationale afin de ne pas réduire le droit d’asile à une simple fiction ;
· l’octroi systématique à tous les réfugiés statutaires d’une complète liberté de circulation et d’installation et d’une protection à travers le monde ;
· la refondation financière et juridique du HCR de manière à ce qu’il protège effectivement les demandeurs d’asile et réfugiés et non pas les intérêts des gouvernements qui le financent ;
· la ratification de la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leurs famille, son intégration dans les lois nationales, la ratification des conventions de l’Organisation Internationale du Travail, et notamment les conventions 143 et 97 ainsi que leur mise en œuvre ;
· que toute négociation euro-africaine repose sur le principe d’égalité des interlocuteurs et que les dirigeants africains, qui ont si peu défendu les intérêts de leurs populations, assument pleinement leurs responsabilités, tout particulièrement en remettant en cause les accords de partenariat euro-africains.
· la mise en place de mécanismes de souveraineté alimentaire et la suppression des accords qui hypothèquent l’avenir de l’agriculture africaine ;
· la suppression des conditionnalités imposées aux pays africains dans les négociations internationales et tout particulièrement celle de la sous-traitance de la lutte contre les migrations ;
· l’annulation inconditionnelle de la dette des pays du sud ainsi que le rapatriement de leurs avoirs placés dans des banques étrangères.
Fait à Rabat, le 1er juillet 2006.

La liste définitive des organisations participantes sera bientôt établie.

RAPPEL DES ORGANISATIONS ET ORIGINES DES PREMIERS PARTICIPANTS




RAPPEL DES ORGANISATIONS ET ORIGINES DES PREMIERS PARTICIPANTS INSCRITS : Algérie CISP - SARP - Rencontre et développement - LADDH - RAJ Allemagne Fluechtlingsrat Hamburg - Réseau Nolager Belgique Association Internationale des Juristes Démocrates - CADRE - CIRE - Organisation des Exiles Politiques Ivoiriens - SOS Migrants Bénin Ass. Interafricaine de promotion et défense des droits des réfugiés et demandeurs d’asile Canada Action Canada for Population & Development Cameroun AFVMC - Ass. des Réfugiés sans frontières Congo RDC Entreprendre-Cedita - GRAPR/NAD - La voix des sans voix pour les Droits de l’Homme Congo Brazzaville CEMIR International Côte d’Ivoire FNDP - ROAD Espagne APDHAndalucia. - APDHA Sevilla - Comisión Española de Ayuda al Refugiado -Confederación General del Trabajo - Un mundo sin fronteras Europe Migreurop.- Plateforme non-gouvernementale Euromed France AIDE Fédération - Ass. du Manifeste des libertés - ASDHOM - ATMF - ATTAC - Autre monde - CIMADE - Coll. contre l’immigration jetable - Enfants du Monde Droits de l’Homme - IDD - IDF AMF - GISTI - IPAM - Médecins du Monde - PS-Section Lille - Réseau Terra Guinée ONG-ADEG ARCI - ASGI - Partito di Rifondazione comunista - SINCOBAS ItalieLibye Ligue Libyenne des Droits Humains Luxembourg ASTI CADMali - Ass. des Maliens Expulsés - AIDE MaliMaroc ABCDS - AFVIC - Alterforum. - AMDH- Amnesty Maroc - AMERM - ANOLF - ARCOM - Ass.Africa Maghreb - Ass. Chouala Zaio Nador - Ass. Madinati Kenitra - ATTAC - Caritas - CEI - CESAM - CETASSO- Chabaka - CISS - Coll. des Réfugiés - Conseil des migrants subsahariens - Fondation F.Ebert - FMAS - Oxfam Intermon - Plateforme-migrants - Hommes et environnement - OMDH - Pateras de la vida - RESAQ - SRMIDI Mauritanie AMDH Niger Timidria - Réseau National Dette et développement - Alternative Espaces Citoyens Pays-Bas Platform Buitenlanders Rijmond - The Hague Process on Refugees and Migration - KMAN - Plateforme Intercontinentale des MRE - EMCEMO Pluri-national Nord/Sud XXI Sénégal ANAFA - Union de la Solidarité et de l’Entraide Tunisie CNLT - ATFD - LTDH -Ass. Tun.de Lutte contre le sida...

ahmed kabb ahmyd2001@yahoo.fr